Cluj (Kolozsvár en Hongrois et Klausenburg en allemand) est la capitale historique de la Transylvanie - littéralement pays "au-delà de la forêt" - et l'un des centres académiques, culturels et industriels les plus importants de Roumanie.
La ville compte aujourd'hui environ 450 000 habitants et est dotée d'une importante université trilingue roumain-hongrois-allemand (40 000 étudiants).
En effet, depuis le XIe siècle cohabitent dans cette région dominée par les Carpates, roumains, hongrois et allemands (appelés "saxons").
A Cluj, par exemple, presque un habitant sur 5 est hongrois. Il existe également une communauté tsigane (0.96 % de la population de la ville, officiellement, mais ces derniers ayant une image très négative en Roumanie, ils ne se déclarent pas tous en tant que "roms", seule appellation que les tsiganes d'Europe centrale se donnent eux-mêmes), allemande (seulement 0.22 % car la plupart des saxons ont quitté la Transylvanie dans les années 1980 et 1990, l'Allemagne offrant la citoyenneté immédiate à toute personne d'ascendance allemande) et juive (0.07 %).
Le site de la ville est occupé dès la préhistoire, puis les daces et les romains y fondent des localités (la Napoca romaine est attestée dès 108) avant que la région ne soit englobée dans le royaume de Hongrie à la fin du XIe. Les saxons s'y installent également dès la fin du XIIe. Après l'invasion des tatars en 1241, le roi de Hongrie, Charles-Robert, accorde à la cité le statut privilégié de ville libre. La ville connaîtra dès lors un dynamisme florissant.
Lorsque Matei Corvin (ou Matthias Corvin), dont la maison natale se trouve à Cluj, est élu roi de Hongrie en 1458, il fera profiter la ville de ses largesses, et celle-ci s'imposera rapidement comme le centre culturel de la Transylvanie, avant d'en devenir la capitale administrative entre 1790 et 1867. Les Habsbourg, devenus dès lors maîtres de la Transylvanie, y attireront architectes et sculpteurs, faisant souffler l'esprit baroque sur la ville et ses environs.
La ville compte aujourd'hui environ 450 000 habitants et est dotée d'une importante université trilingue roumain-hongrois-allemand (40 000 étudiants).
En effet, depuis le XIe siècle cohabitent dans cette région dominée par les Carpates, roumains, hongrois et allemands (appelés "saxons").
A Cluj, par exemple, presque un habitant sur 5 est hongrois. Il existe également une communauté tsigane (0.96 % de la population de la ville, officiellement, mais ces derniers ayant une image très négative en Roumanie, ils ne se déclarent pas tous en tant que "roms", seule appellation que les tsiganes d'Europe centrale se donnent eux-mêmes), allemande (seulement 0.22 % car la plupart des saxons ont quitté la Transylvanie dans les années 1980 et 1990, l'Allemagne offrant la citoyenneté immédiate à toute personne d'ascendance allemande) et juive (0.07 %).
Le site de la ville est occupé dès la préhistoire, puis les daces et les romains y fondent des localités (la Napoca romaine est attestée dès 108) avant que la région ne soit englobée dans le royaume de Hongrie à la fin du XIe. Les saxons s'y installent également dès la fin du XIIe. Après l'invasion des tatars en 1241, le roi de Hongrie, Charles-Robert, accorde à la cité le statut privilégié de ville libre. La ville connaîtra dès lors un dynamisme florissant.
Lorsque Matei Corvin (ou Matthias Corvin), dont la maison natale se trouve à Cluj, est élu roi de Hongrie en 1458, il fera profiter la ville de ses largesses, et celle-ci s'imposera rapidement comme le centre culturel de la Transylvanie, avant d'en devenir la capitale administrative entre 1790 et 1867. Les Habsbourg, devenus dès lors maîtres de la Transylvanie, y attireront architectes et sculpteurs, faisant souffler l'esprit baroque sur la ville et ses environs.
1 commentaire:
Coucou les amoureux!
Nous qui sommes mordu de vampires on ne pourra pas les voir!
On pensera très fort à vous le 17 juillet! En attendant profitez, car à moins d'un mois le temps file!!!
Attentions aux canines errantes le jour J!
Mille bises et à très vite!
Amandine
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